Résidence des années 1990, réinventée de A à Z
Percée
Date de réalisation
2019
Chargé(e) de projet
Ingrid Savage
Photos
André Doyon
Prix Design
Clients : Un couple et son fils adolescent
Le site plaît aux visiteurs, deux entrepreneurs à la recherche d’un nouveau chez-soi. Les environs, la taille du terrain et la vue sur Montréal les enchantent. Ils trouvent en cette maison rénovée en 1990 l’endroit où se poser enfin.
Ils devinent le potentiel des lieux, mais rencontrent des designers pour confirmer leurs impressions avant de signer l’offre d’achat. Séduits par les propositions de Marc Bherer, ils passent à l’action.
Pour connecter la résidence et ses occupants à la nature environnante, les aires de vie – salon, salle à manger, cuisine – se transportent au sous-sol. Une portion du plancher du rez-de-chaussée d’origine est alors retirée pour ouvrir l’espace et laisser entrer la lumière, créant une mezzanine. Une rallonge fermée par un mur rideau s’ajoute au carré de la maison.
Le salon et la salle à manger communiquent ainsi avec la cour et la piscine. Juste à côté, une terrasse recouverte abrite du mobilier de salon et de salle à manger, ainsi qu’un foyer, pour une aire de vie extérieure accueillante et conviviale. L’été venu, l’intérieur et l’extérieur de la maison communiquent, voire se confondent.
La dalle de porcelaine du sol, le plafond de bois et les meubles judicieusement choisis donnent aux aires de vie intérieures une apparence soignée et confortable. La couleur des chaises égaie la pièce et le portrait de Jack Nicholson anime les lieux de belle façon. Point focal d’intérêt, la suspension de bois plane élégamment au-dessus de la table. Le foyer, logé dans un bloc recouvert de panneaux de béton noir, réchauffe l’endroit l’hiver venu. Astuce efficace : la portion extérieure de ce volume sert de rangement pour les accessoires de piscine.
La cuisine trouve sa place sous la mezzanine dans un décor blanc éclatant fait de laque et de chêne blanchi. Une cuisine de service est également aménagée à l’écart pour la préparation des aliments. C’est que monsieur et madame aiment bien recevoir parents et amis!
Une vue imprenable
Grâce aux fenêtres abondantes, à l’escalier sans contremarches et aux garde-corps en verre, le regard est absorbé, dès le hall d’entrée, par la vue exceptionnelle de la cour et des vallons qui s’étendent derrière la propriété. Les lustres aériens de ce vaste hall, plutôt que d’obstruer la vue, la rehaussent. Sur le même palier, une construction de bois dissimule joliment le vestiaire et la salle d’eau.
Un usage judicieux de l’existant
Le salon d’autrefois, rajeuni, accueille les clients de madame qui travaille à la maison dans un bureau aménagé derrière les portes centrales de la bibliothèque, là où se trouvait l’ancienne salle à manger. Les grandes fenêtres laissent entrer le jour tout en offrant un coup d’œil sur la forêt avoisinante, et le foyer recouvert de pierre Saint-Marc bouchardée a fière allure.
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14L’étage supérieur loge les chambres, les salles de bain et la salle de lavage. Chaque pièce accueille l’extérieur, tout comme les autres pièces de la maison, grâce à de grandes fenêtres. La mezzanine garnie d’un garde-corps en verre agrandit l’espace et l’œuvre qui y est installée procure une touche de couleur vivifiante.
Bien ancrée dans son environnement de forêts et de vallons, choisie avec soin et aménagée avec goût, cette résidence reflète la personnalité accueillante de ses propriétaires et leur offre un espace de vie chaleureux et connecté avec la nature, comme ils le souhaitaient.
Collaborateurs : Maurice Martel architecte, Vertige Paysage